Cherchons l'expression de la fonction de partition de translation:
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D'où:
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(5.5) |
La quantité:
est donc homogène à une longueur et peut s'écrire, d'après la loi de De Broglie, comme le quotient de la constante de Planck par une impulsion
. Cette dernière s'écrivant
,
apparaît comme la longueur d'onde thermique de De Broglie que l'on peut associer à une particule d'énergie
.
Nous avons ainsi:
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(5.7) |
Conclusion:
La fonction de partition totale d'une particule s'écrit finalement:
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(5.8) |
Dans son expression, nous avons conservé
mais pas
, alors qu'il s'agit de deux constantes ne contribuant pas à la détermination des propriétés thermodynamiques du système (celles-ci faisant intervenir des dérivées du logarithme de la fonction de partition). Cela permet en effet de rappeller qu'il peut ne pas y avoir gel des degrés de liberté électronique, chose impossible avec les degrés de liberté nucléaires.
Revenons à l'approximation de Maxwell-Boltzmann : étant donné que
est un entier naturel proche de l'unité,
, i.e.
, où d représente la distance moyenne entre deux atomes du gaz. Il suffit donc d'avoir:
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(5.9) |
Cette dernière inégalité est importante : non seulement elle indique le critère d'application de l'approximation de Maxwell-Boltzmann mais aussi la condition de validité de l'approximation classique.