Notre système est maintenant quelconque (il n'est plus nécessairement macroscopique comme aux paragraphes précédents) mais en situation grand-canonique. A cause de l'indiscernabilité des particules, on ne peut pas attribuer à une particule un état propre individuel: nous devons ainsi exploiter les nombres d'occupation
, nombre de particules dans un état individuel
.
Remarque: Il ne faut pas confondre
, état propre pour une particule, avec
, état propre pour le système de toutes les particules.
Par conséquent, nous avons les relations:
et
.
Ainsi:
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
![]() |
La somme précédente porte sur les configurations
, on peut la décomposer en un produit de sommes indépendantes sous la forme:
Donc:
![]() |
(6.34) |
où
Nous venons donc de décomposer la grande fonction de partition en un produit de grandes fonctions de partition relatives aux différents états individuels
. Par suite,
![]() |
![]() |
![]() |
|
![]() |
![]() |
![]() |
Mais, limite thermodynamique oblige, nous pouvons écrire que:
De même, l'énergie du système est donnée par:
A partir de ces deux relations, on peut avoir accès à toutes les propriétés thermodynamiques du système : ,
,
,
...
Remarque: lorsque l'approximation continue est valide, (6.37) et (6.38) deviennent respectivement: