Comme d'habitude, ceci correspond au cas où
,
, mais la densité reste une quantité finie. Nous retrouvons le fait que les fluctuations relatives des variables internes sont négligeables :
de même que
, ce qui entraîne
et
.
L'expression (6.23) devient alors, à la limite thermodynamique:
(6.24) |
Nous avons négligé en effet le dernier terme devant les deux premiers, tous deux proportionnels à . Cette dernière relation aura son importance dans les chapitres suivants. Par ailleurs,
Donc
. De même,
et
impliquent que
.
En somme, à la limite thermodynamique, nous retrouvons l'équivalence des situations canonique et grand-canonique. Plus généralement, il y a ici équivalence entre les trois descriptions canoniques, mais attention: cette équivalence n'est valable:
B - Situation isotherme - isobare : T - p
Il s'agit d'une situation analogue à la situation grand-canonique, le ``petit'' système étant ici en contact avec un réservoir d'énergie et de volume qui lui impose sa température (condition d'équilibre thermique) et sa pression (condition d'équilibre mécanique). Le volume du système en situation est équivalent à son nombre de particules en situation grand-canonique, de même pour sa pression et son potentiel chimique . L'étude se révèle donc succinte: comme en A, nous supposons que toute l'incertitude repose sur l'énergie du système total supposé isolé et non sur son volume, d'où les relations:
L'entropie microcanonique du réservoir est:
Or et d'où: