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Position du problème

Le système étudié est constitué de $ N$ fermions identiques, indépendants et indiscernables: il s'agit donc d'un gaz parfait de fermions. Nous ferons l'hypothèse que $ N$ est suffisamment grand pour considérer que la limite thermodynamique est atteinte: notre système peut donc être étudié dans l'une quelconque des trois situations canoniques. L'approximation continue est de plus justifiée et nous exploiterons les formules établies au chapitre précédent:

$\displaystyle N = \int_{\varepsilon_{0}}^{\infty}{\rho(\varepsilon)d\varepsilon\frac{1}{e^{\beta (\varepsilon - \mu)} + 1}}$ (7.1)

relation donnant implicitement accès à $ \mu$,

$\displaystyle E = \int_{\varepsilon_{0}}^{\infty}{\varepsilon\rho(\varepsilon)d\varepsilon\frac{1}{e^{\beta (\varepsilon - \mu)} + 1}}$ (7.2)

ainsi que:

$\displaystyle J = -k_{B}T\int_{\varepsilon_{0}}^{\infty}{\rho(\varepsilon)\ln(1 + e^{-\beta (\varepsilon - \mu)})d\varepsilon}$ (7.3)

On en déduit alors: $ \displaystyle S = -\Big(\frac{\partial{J}}{\partial{T}}\Big)_{\mu,N},$ $ \displaystyle F = E - TS,$ et $ \displaystyle p = -\Big(\frac{\partial{J}}{\partial{V}}\Big)_{\mu,T}$

Remarque: Les fermions étant indépendants, l'énergie du niveau fondamental est nulle: $ \varepsilon_0 = 0$.



Clément Baruteau 2003-04-30